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samedi 7 mars 2015

Retour de flamme du terrorisme... par "l'union nationale". Dans le viseur : les femmes voilées !


 En préambule...

Cette page est proposée au débat à la gauche du PS mais aussi bien au-delà.

 C'est le 8 mars, journée des femmes... De toutes les femmes ? Des femmes voilées aussi ?
 
Réponse à ceux qui souhaitent interdire le port de signes religieux aux usagers du service public d’enseignement supérieur.
 Le débat est relancé. Éric Ciotti, un député UMP, en a fait une proposition de loi. Pascale Boistard, la Secrétaire d’Etat aux Droits des femmes, a expliqué n’être « pas sûre que le voile fasse partie de l’enseignement supérieur ». L’UNEF prend position pour donner la parole aux premiers concernés : les étudiantes et les étudiants. Notre syndicat est laïque et féministe, et c’est au nom de ces principes que nous nous opposons à l’interdiction du port de signes religieux par les usagers du service public d’enseignement supérieur.
[…] Il n’est pas nécessaire de multiplier les exemples pour comprendre qu’Éric Ciotti manipule la laïcité pour la rendre asymétrique, plus exigeante face à une croyance qu’une autre, et identitaire, dépendante d’une pratique culturelle plutôt que d’un principe politique universel. Sa proposition de loi n’est pas laïque, elle est islamophobe et raciste : son seul objectif est de stigmatiser les étudiantes qui portent le voile.


A l’inverse, la laïcité que nous défendons se construit autour de trois piliers : la liberté de conscience, la neutralité de l’Etat et le rôle des politiques publiques pour construire du commun dans la société. Aucun d’entre eux n’est remis en cause par le port de signes religieux par les étudiants. A moins de faire preuve de mauvaise foi, en considérant que l'affichage d'un signe religieux par un étudiant limite la liberté de conscience de son voisin, le premier pilier ne fait pas partie du débat. Le second pilier est déjà garanti par la loi dans le service public d’enseignement supérieur. La neutralité s'applique aux agents de l'Etat et non aux étudiants. Ceux qui l’ébranlent, ce sont les enseignants qui refusent de faire cours aux étudiantes portant le voile, imposant leur idéologie islamophobe au service public. Enfin, le troisième pilier est une mission que l’enseignement supérieur assume largement. Nos universités, par la transmission de la connaissance, le développement de l’esprit critique et le débat démocratique rassemblent des jeunes de toutes les origines et de toutes les croyances. S’il est nécessaire de faire avancer la laïcité sur ce terrain, c’est en poursuivant la démocratisation des études, au point mort depuis une dizaine d’années, que nous y parviendrons. Pas en faisant le choix d’exclure certaines femmes des universités. Le texte complet

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 Le débat nécessaire...

Cette page, introduite par ce si juste texte émanant de l'Unef, est proposée au débat à la gauche du PS (et bien au-delà). Plus à droite en effet l'exploitation de l'émotion suscitée par les massacres à Charlie et à l'Hyper Casher, débouche de façon très symptomatique sur la relance réflexe de "la question du voile". Question qui consacre, par excellence, l'instrumentalisation de la laïcité contre elle (Lire : Notes laïques sur la "laïcité antilaïque") par polarisation autour des thèses néoconservatrices du "choc des civilisations". 

La droite et l'extrême droite ont, sur cette base et en exploitant une incroyable méconnaissance de la loi laïque de 1905, réussi à tirer vers elles une large fraction de la gauche, en particulier celle qui gouverne. Elles ont réussi à semer le trouble, la confusion  et la division dans le mouvement féministe où la priorité donnée par certain-e-s à la critique du voile comme"signe d'oppression" des femmes empêche de dénoncer les agressions dont ces femmes sont les victimes. Par surmajoration essentialisante "du" sens (qui serait univoque) d'un signe, cet "oubli" des femmes sur ce terrain des violences se double d'une tolérance, voire d'une approbation, de mesures, ressortant comme par enchantement à nouveau aujourd'hui, qui visent à restreindre toujours plus leur présence dans l'espace public, dans l'université, dans les lieux de travail. La gauche radicale, elle-même, a parfois du mal à aborder de front et surtout sur le fond le sujet. Cette page-ci, par les textes qu'elle mobilise, n'a pas cette pusillanimité ! 

Même compliquée, complexe, etc. une telle "question", faisant apparaître que des femmes sont en danger physique, psychologique et social, n'autorise aucune ambiguïté et appelle donc que soit repris le débat autrement que par le biais qu'en proposent les ennemi-e-s des femmes. Pour que ce débat débouche, c'est à souhaiter, sur des conclusions pratiques, actives, littéralement militantes, favorables à ces femmes particulièrement exposées par le développement actuel de l'islamophobie. La période centrée sur le 8 mars est, du point de vue du refus des violences et des discriminations, dans l'égalité du droit à solidarité pour celles qui souffrent de celles-ci, le bon moment.

Antoine (Montpellier)
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Madame la Secrétaire d’Etat déléguée aux droits des femmes, 

Nous appartenons à la communauté universitaire et sommes toutEs en charge d’une mission de service public qui, au-delà de la formation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, participe à construire un espace démocratique qui au jour le jour s’invente comme un espace de dialogues, de débats ; un espace traversé d’antagonismes (y compris avec nos présidences et conseils d’administration), mais aussi de solidarités, un espace ouvert sur le monde dont nous héritons en commun, une agora qui se recrée à chaque heure dans nos amphis, dans nos « cafèts », sur nos parvis ou les murs de nos campus, et ce, malgré les conditions matérielles déplorables qui sont celles de nos institutions. S’il y a bien un lieu dans notre République, où la liberté de pensée et d’expression, ou plutôt, le droit de cité se vit ici et maintenant, c’est encore au sein des universités – et même les tentatives qui ont visé à mettre à mal cette liberté autogérée (en envoyant ces dernières années les forces de l’ordre traditionnellement interdites dans nos espaces en cas de conflit, de contestation ou d’occupation), ne sont pas parvenues à nous désespérer de penser la complexité du monde social et les enjeux du vivre en commun, comme à en expérimenter les conditions possibles. Cliquer ici


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 Et aussi

 « L’esprit du 11 janvier » aura donc permis, non seulement d’appliquer sans modération la nouvelle loi contre « l’apologie du terrorisme », mais aussi de relancer le débat sur le voile islamique.

Mais surtout, pas d’amalgames ! Certes, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ne sont pas des femmes voilées. Toutefois, il paraît qu’il s’agit de laïcité. En fait, ne vaudrait-il pas mieux parler aujourd’hui, avec les juristes Stéphanie Hennette Vauchez et Vincent Valentin, d’une « nouvelle laïcité » ? On nous dit que la religion a vocation à rester privée. Encore faut-il s’entendre sur les mots : l’exigence de neutralité ne porte plus sur l’État, mais sur les individus ; aussi « l’espace public » ne cesse-t-il de s’étendre, et « l’espace privé » de se restreindre. C’est qu’il ne s’agit plus de séparer les églises et l’État, mais d’assigner les citoyens, et surtout certains d’entre eux, à la discrétion.
 
On est loin de la loi de 1905. La preuve ? Gérald Darmanin, député UMP chargé de lancer la réflexion sur le sujet avec Hervé Guaino, préconise aujourd’hui, sans que personne relève le mot, « un nouveau concordat ».  Car bien sûr, « l’UMP s’engouffre dans le débat » [lire ci-dessous], en préparant un texte sur « le voile, les prières dans la rue, la formation des imams, sur les discours de ces imams, sur les financements », afin de « régler cette question dans l'apaisement »… Cependant, la majorité gouvernementale ne veut pas abandonner le terrain à l’opposition.

D’un côté, Pascale Boistard, secrétaire d’État aux Droits des femmes, reprend une idée de la droite en déclarant au Figaro : « Je ne suis pas sûre que le voile fait partie même de l’enseignement supérieur. » D’un autre côté, les Radicaux de gauche soumettent une proposition de loi visant à étendre l’obligation de neutralité (et donc l’interdiction du voile) aux crèches privées qui bénéficient de financements publics : en même temps que la droite, le Parti socialiste la soutient.  Cliquer ici


L'UMP relance sa réflexion sur « ce que l’islam peut faire pour devenir l’islam de France » sous la houlette des députés Guaino et Darmanin. Une mission d’autant plus ardue qu’elle souffre de précédents calamiteux : stigmatisations, dérapages racistes et dérives frontistes.

Pour le moment, ils commencent tout juste à travailler. Ce mardi 3 mars, ils ont déjeuné avec les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Nicolas Sarkozy, qui avait créé cette autorité en 2003, lors de son passage au ministère de l'intérieur. À l'issue de ce déjeuner qui aura duré près de deux heures, le patron de l'opposition a annoncé que son parti et le CFCM allaient tenter « de sortir un texte commun » sur « le voile, les prières dans la rue, la formation des imams, sur les discours de ces imams, sur les financements », afin de « régler cette question dans l'apaisement ».
Il s'agit là du premier grand rendez-vous de la série de « consultations » que les députés UMP Gérald Darmanin et Henri Guaino souhaitent mener courant mars. Chargés par l'ex-chef de l'État d’engager une vaste réflexion sur « ce que l’islam peut faire pour devenir l’islam de France », les deux élus entendent voir « le maximum de monde ». Pour « comprendre ». Et surtout, « pour se mettre d’accord sur quelques sujets simples ».
Des représentants du culte musulman, des responsables associatifs, des intellectuels… Henri Guaino préfère garder pour lui l’identité de ceux qui l’inspireront, mais Gérald Darmanin laisse déjà échapper quelques noms : « Gilles Kepel, Alain Finkielkraut… J’ai même acheté le livre d’Edwy Plenel ! » s’amuse le député du Nord. Et Éric Zemmour ? « Quand je l’entends nous expliquer qu’il faut renvoyer les musulmans chez eux, j’ai envie de lui répondre que la “Musulmanie”, ça n’existe pas comme pays », affirme le jeune élu, qui regrette que le gouvernement ait engagé de nouvelles mesures sans même « passer un coup de fil » à l’UMP.
La mission confiée par Nicolas Sarkozy aux deux parlementaires est d’autant plus ardue qu’elle a connu des précédents calamiteux. En 2011 déjà, l’ex-chef de l’État et Jean-François Copé avaient initié une convention sur l’islam, qui avait heurté jusque dans les rangs de la majorité sarkozyste, au point d'être rebricolée en vitesse. « Si ce débat devait être centré sur l'islam, s'il devait apparaître comme un débat qui, d'une manière ou d'une autre, conduit à stigmatiser les musulmans, je m'y opposerais », s'était agacé le premier ministre de l'époque, François Fillon, déjà bien en peine pour se débarrasser du sparadrap du « grand débat sur l'identité nationale », organisé en 2009-2010 par son gouvernement. De façon générale, les différentes initiatives engagées par la droite au pouvoir, puis dans l’opposition, sur les questions d’identité, de laïcité ou d’immigration ont toujours fini par glisser vers l’islam.
Sous couvert de ne « pas laisser le monopole de la nation à l'extrême droite » et sur fond de « droite décomplexée », Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de mélanger les sujets, faisant le lit du Front national et ouvrant une brèche dans laquelle les spécialistes du dérapage n’ont jamais manqué de s’engouffrer. Chacun se souvient du « quand y'en a un, ça va » de Brice Hortefeux. Du « toutes les civilisations ne se valent pas » de Claude Guéant. Ou des « pains au chocolat » de Jean-François Copé, une « provocation dantesque », juge deux ans plus tard Gérald Darmanin.
Chacun garde également en mémoire la photo d’une femme voilée postée sur les réseaux sociaux par Nadine Morano pour dénoncer une « atteinte » à la culture française. Ou plus récemment encore, les explications, suivies d’un rétropédalage balbutiant, de Nathalie Kosciusko-Morizet affirmant que des parents musulmans emmenaient leurs enfants en retard à l'école à cause de la prière matinale. La liste est loin d’être exhaustive. Plus qu’une « accumulation d’erreurs », comme veut le croire la nouvelle secrétaire nationale de l'UMP aux valeurs de la République et à la laïcité, Lydia Guirous, ces sorties sont surtout le marqueur d’une véritable rupture à droite.
À écouter Gérald Darmanin, le temps des stigmatisations et des dérapages contrôlés est désormais révolu. « Nicolas Sarkozy a compris ses erreurs », souligne le député du Nord, qui plaide pour « un nouveau concordat. » « Il revient à ses premières amours, celles du discours de Latran. Ce qui vaut pour le catholicisme vaut pour les autres religions. » C’est pourtant bien au Palais du Latran, à Rome, que l’ex-chef de l’État avait franchi un cap, en décembre 2007, en affirmant haut et fort sa revendication d’une France tournée vers ses « racines chrétiennes ». Une position que son ancien conseiller spécial, Henri Guaino, continue de prôner lorsqu’il défend, face à Mediapart, les élus qui installent des crèches dans leur mairie pendant les fêtes de Noël : « Ça ne me choque pas, dit-il. Je vis dans une ère de civilisation où il y a une culture : la francité. En France, on n’entre pas dans une cathédrale comme dans un parking ! »
Lydia Guirous ne partage pas vraiment ce point de vue sur les crèches. « La crèche n’est pas un élément païen, affirme-t-elle. Les racines chrétiennes sont là, mais il ne faut pas oublier qu’entre temps, il y a eu une loi sur la séparation des églises et de l’État… » Les responsables politiques, qui brandissent la fameuse loi de 1905 quand cela les arrange, semblent avoir bien du mal à se rappeler que cette dernière n’a pas seulement été mise en place pour assurer la neutralité de l’État en matière religieuse, mais aussi pour garantir à tous les citoyens la liberté de croire. 

« La question porte les germes de la guerre civile »

Comme l’expliquait le chercheur Jean Baubérot à Mediapart, en 2011, la notion de laïcité a lentement glissé, à la fin du siècle dernier, de la gauche vers la droite, laquelle s’en est emparée « pour en faire une valeur, sur le registre culturel et identitaire, et se démarquer des revendications identitaires qui seraient le fait des musulmans ». Non contente de s’appuyer sur la béquille de la laïcité pour justifier sa fermeté vis-à-vis de l’islam, la droite s’est également parée de féminisme pour s’attaquer au port du foulard.
C’est ainsi que Nicolas Sarkozy déclarait encore, le 19 février dernier sur Europe 1, qu’il ne voulait « pas de femmes voilées, pas pour des raisons religieuses, pas pour des raisons d'interprétation de l'islam », mais « tout simplement » parce que « dans la République, la femme et l'homme sont à égalité ». Quelques jours plus tôt, Lydia Guirous avait publié un communiqué pour défendre l’idée que la loi de 2004, qui interdit les signes ostentatoires d’appartenance religieuse dans l’enseignement secondaire, s’étende « à l’enseignement supérieur afin de garantir la neutralité religieuse et permettre un enseignement sans pression, sans intrusion du fait religieux ».
Dans la foulée, c’est Éric Ciotti qui dégainait sa proposition de loi d’interdiction du « voile islamique » dans les universités. « La question identitaire est une question que se posent beaucoup de Français, assure le député UMP des Alpes-Maritimes à Mediapart. Ce sera un sujet d’ampleur en 2017, au même titre que la crise économique et sociale. Je le vois dans ma circonscription : il y a une vraie inquiétude que la France de demain ne soit plus la France. » 
La ritournelle, affichée en une de plusieurs magazines depuis les années 1980 et popularisée par les prédicateurs du « déclin français », est bel et bien de retour. Mais à présent, elle gagne jusqu’aux oreilles de la gauche gouvernementale. Rejoignant la proposition de certains responsables de l’UMP, la ministre du droit des femmes, Pascale Boistard, a ainsi déclaré lundi au Talk-Le Figaro n'être « pas sûre que le voile fasse partie de l'enseignement supérieur ».
 

S’il estime que « la population française est de moins en moins prête à accepter des choses » et que « la question porte les germes de la guerre civile », Gérald Darmanin se veut toutefois plus prudent que ses camarades. « À l’université, les gens sont majeurs, ils ont leur liberté de conscience, dit-il. Pour le reste, je pense qu’il est plus important de faire respecter la loi sur la burqa plutôt que d’embêter les mamans qui accompagnent leur enfant à la tour Eiffel… »
Se gardant de pointer les questions qui divisent son parti, il reconnaît toutefois se sentir « en désaccord » avec tous ceux qui, à l’instar du député et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, assènent que « l’islam n’est pas compatible avec la République ». « Ce qui est incompatible avec la République, c’est la connerie, pas la religion, affirme le député du Nord. Mon grand-père, harki et ancien tirailleur algérien, était français avant les aïeux de Christian Estrosi et Hervé Gaymard. Je le leur fais souvent remarquer, ça les fait marrer. »
Malgré les clivages évidents qui traversent l’opposition, Lydia Guirous assure qu’« ils sont grosso modo tous d’accord ». « Il y a juste des positions isolées, avec des convictions qui ne tiennent pas vraiment », précise-t-elle, sans nommer Alain Juppé dont le discours d’ouverture à l’égard des musulmans tranche pourtant franchement avec celui de Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux en faisait l’amer constat dès l’été 2012 : « Pour moi, un des points de clivage fondamentaux (à l’UMP), c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam. L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible. »
« Alain, ne te trompe pas, jamais je ne chercherai à copier (…) les dirigeants du Front national, a essayé de prévenir Sarkozy lors du conseil national de l’UMP, le 7 février. Mais en même temps, jamais je ne renoncerai à évoquer des questions essentielles au prétexte qu’ils en ont parlé mal. » C’est pourtant là le véritable enjeu de cette nouvelle réflexion sur l’islam : chasser sur les terres de Marine Le Pen, pour tenter, encore et toujours, de lui enlever un argument électoral.
Dans un contexte déjà fort électrisé, les ténors de la droite promettent de mesurer leurs propos pour éviter toute polémique. « Nous allons réfléchir à tout cela de façon apaisée », assure Henri Guaino. « Nicolas Sarkozy veut quelque chose de réfléchi, surenchérit Gérald Darmanin. Il y a des sujets sur lesquels on ne peut pas faire de petites phrases. »
Pour autant, il suffit de discuter avec les deux élus pour se rendre compte que le texte sur lequel ils travaillent, qui sera dans un premier temps discuté par le bureau politique de l’UMP, avant d'être soumis à une journée de travail courant avril, animée par leurs soins et Nathalie Kosciusko-Morizet, aura bien du mal à faire l’unanimité.
« Personne ne peut penser que nous résoudrons cette question en quelques petites semaines… », reconnaît le député du Nord. Si l’objectif de cette réflexion reste de fixer un semblant de ligne qui rassemble le parti, la seule perspective des primaires de 2016 annihile cette ambition. « Nicolas Sarkozy nous entraîne sur la thématique qui nous a fait perdre en 2012, affirme un député proche de François Fillon. Ses décisions n’engagent que lui. Les autres feront exactement ce qu’ils veulent. »

Le texte sur le site de Mediapart (accès réservé aux abonnés)

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